La première orchidée est arrivée

Publié le par Éric Peyre

La Barlie de Robert
La Barlie de Robert
La Barlie de Robert
La Barlie de Robert

La Barlie de Robert

Bonjour à tous. 

Pour mon premier article, je vais vous parler des orchidées. En effet en cette fin d'hiver, les premières orchidées sont arrivées.

Avant tout, faisons le distinguo entre les deux grandes familles d'orchidées, les ophrys et les orchis.

Les ophrys : Les racines sont composées de 2 ou 3 tubercules, la base est composée de feuille large et verte formant une rosette, d'une hampe florale et pour finir est  composée de peu de fleur de 1 à 10.

Les orchis : du latin orchis qui signifie testicule, car les racines ont cette forme. L'explication est simple. L'une des tubercules, qui a donné le plant de l'année, est ridé, tandis que le second est destiné à alimenter la pousse de la nouvelle année, lui il est plein et lisse.

La première de la saison :

Parmi les 160 orchidées de France, la première à fleurir est la Himantoglosse de Robert, plus communément connu sous le nom Barlia de Robert ou l'orchis à longues bractées ou orchis géante, appelée à tort la Barlie de Robert. Elle fut d'abord décrite sous le nom d'Orchis robertiana par Loiseleur, qui l'avait dédiée à son ami botaniste G.-N. Robert.  En 1967, après révision taxinomique elle prit le nom de Barlia robertiana (nom attribué par Greuter). C'est en 1999 que  Pierre Delforge l'a rattachée au genre himantoglossum tout comme l'orchis bouc, (nous en reparlerons lors de sa période de floraison). C'est la plus connu et l'une des plus répandue du sud de la France. Elle fût protéger en France mais elle est devenu assez commune sur tout le pourtour méditerranéen.

Comment la reconnaître :

Cette orchidées est très facile à observer car elle pousse dans tout type de milieu, sec type garrigues, à l'ombre des arbres en bordure de forêt, au soleil mais aussi dans des milieux humides type marais, mais toujours sur sol assez sec. On peut aussi la confondre avec la jacinthe au tout début de la floraison.

Elle est composé d'une base de feuille caduc vert et large, elles sont opposées l'une a l'autre il peut y en avoir 6 à 8, les feuilles sortent du centre de la plante et forme un tube, puis les feuilles s'ouvrent et viennent se poser les unes sur les autres, au premier regard on peut le a confondre avec des . Sa longue tige verte striée et creuse peut atteindre 20 à 50 cm env. selon les plants. Ses fleurs poussent en grappe tout en haut de la tige, elles sont rose pâle (assez rare) à rose violine  et dégagent un léger parfum rappelant l'iris.

La vie de la Barlie de Robert :

Elle pousse souvent en grand nombre par groupe de 10 à 15 plants sur une surface assez réduite et peut former des tapis d'orchidées au point de ne pas savoir ou mettre les pieds. Sa période de floraison commence à la fin de l'hiver fin février et se finit au printemps vers fin avril. Après avoir été fécondé, l'ovaire de chaque fleur de la plante sera la seule à rester chose qui restera sur la grappe. Toutes les fleurs font finir par sécher et ne restera que les fruits, lors de l'inflorescence les fruits finiront par se détacher et les graines vont se disperser. Il faut savoir que même si la fécondité n'a pas été faite ou inefficace le bulbe assurera la survie de la plante. 

Quelques lieux d'observation :

À l'étang de Bolmon près de Chateauneuf-les-Martigues, le long de l'autoroute A51 en descendant vers Marseille, à la parade haute juste avant de rentrer dans la résidence en sous bois et sur le massif de l'étoile, à Gardanne derrière le lycée agricole et toujours en sous bois et bien d'autres lieux. Une fois que vous en avez réussi à en trouver une et à la reconnaître vous n’arrêterez plus de les voir.

Á bientôt pour de nouveaux articles.

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Publié dans Nature

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